Le premier juillet est synonyme pour plusieurs de déménagement, mais ce n’est pas tout! Un déménagement implique souvent quelques travaux de peinture sur une ou plusieurs surfaces de la nouvelle résidence. Tandis que les boîtes vides laissent place aux galons de peinture, continuez d’être attentif à vos mouvements afin d’éviter les blessures de nature neuro-musculo-squelettique.
Qu’il s’agisse de repeindre un plafond en entier ou de jouer les contorsionnistes pour atteindre de son pinceau un coin de mur situé tout en bas et tout au fond de l’armoire, les situations d’inconfort ne manquent pas lorsqu’il s’agit de faire peau neuve chez soi.
Il est démontré que de travailler dans une même position de manière prolongée, lorsque les bras sont placés au-dessus des épaules par exemple, impose une pression musculaire supplémentaire et inhabituelle qui s’intensifie, proportionnellement au poids de l’outil.
Les peintres occasionnels sont particulièrement vulnérables aux tendinites à l’épaule. Pourquoi? D’abord et souvent parce que leur ergonomie de travail est approximative et laissée au hasard. Ensuite parce que ce type de tâche exige un travail intensif, répétitif, et physiquement très demandant. Les muscles et les articulations, s’ils n’ont pas l’habitude ou sont mal préparés, risquent de vivre ce soudain changement de rythme avec difficulté. Si les travaux s’échelonnent sur une période prolongée, l’utilisation excessive du muscle peut également devenir un facteur de risque de tendinite à l’épaule.
Si vous éprouvez des douleurs ou que vous croyez être aux prises avec une blessure de nature neuro-musculo-squelettique comme une tendinite, le mieux est de consulter un professionnel de la santé qui saura rapidement prendre votre problème en charge comme votre chiropraticien. À long terme, une douleur non traitée pourrait se transformer en douleur chronique.
Source: Association des chiropraticiens du Québec (http://blogue.chiropratique.com/)